"Le sourire est un trésor. Il n'est pas essentiel qu'une personne soit jolie; il faut qu'elle soit aimable. L'habitude du sourire peut refaire un visage."

Ernest Ouellet

Oui, chers lecteurs, je suis avant tout une fille. Et une fille, ça aime être jolie, désirable, courtisée, irrésistible, renversante, bref, à croquer.
Et comme hier, il semblerait que j'ai défrayé la chronique, mon article du jour sera plus léger !

Déjà, je tiens à préciser que chaque jour et un jour nouveau. Ce que j'écris ici est une infime partie de mon "moi", et me résumer à ce que je peux dire ou écrire serait bien trop limitatif. (N'est-ce pas, cher Docteur ?) Une personne est tellement complexe qu'elle ne peut se résumer en quelques lignes, et encore moins en un unique texte.  Juger les autres est facile, mais observez autours de vous, et vous verrez qu'il faut au moins 6 mois pour commencer à connaître réellement une personne. Et souvent, ces six mois révolus, nos opinions sur ladite personne changent. Donc n'hésitez pas à revenir me voir dans 6 mois ! ;)

Pour en revenir au sujet du jour, je voulais vous parler de beauté. De beauté superficielle. Celle que l'on voit quand on se mire dans un reflet alors qu'on marche votre notre lieu de rendez-vous, celle qu'on voit dans les magasines et qui nous fait tant envie. Car soyons francs, qui n'a jamais rêvé de se trouver beau/belle ? Et soyons franc aussi, qui se trouve réellement beau ?

A mon avis personne. Nous avons tous nos petits complexes, voir nos gros complexes qui nous handicapent. Mais cela ne nous empêche pas de nous trouver beau, parfois.

Voyez vous, j'ai le cheveux revêche, et la première chose que je vois le matin quand je me lève, c'est ce savant désordre capillaire. Puis vient les cernes de ma nuit de 6h, un vieux bouton qui s'éternise après l'adolescence, la trace de l'oreiller sur la joue. Rien de reluisant. Je dirais même.., c'est la grosse déprime lorsqu'on voit ça devant la glace. (Ou pire, je plains celui qui découvre ça dans son lit.) Mais étrangement, après une bonne douche, ça va déjà mieux. Un petit coup de parfum, et je me sens irrésistible ;) Et si ça ne suffit pas, l'ami correcteur de cerne et là, et hop, le teint de porcelaine vient se fondre sur ma peau.
On a tous nos petits trucs pour se sentir beaux. Et on aime tous ça. Prendre soin de soi, ce n'est pas pour les autres, c'est avant tout pour nous.
Personnellement, j'en ai rien à faire de plaire aux autres. Je veux avant tout me plaire à moi. Être bien avec moi-même.
Pendant très longtemps, je ne voulais même pas me voir dans un miroir. Et pour le coup, oui, c'est de la faute aux autres. Mais il ne tenait qu'à moi de le changer.
Ca m'a prit du temps. Déjà, je n'aimais pas m'habiller. Ni me coiffer, ni me maquiller. Non, parce que je trouvais que ça ne servait à rien, je resterais moi, avec mes défauts et mes complexes.

Puis j'ai compris que les autres ne les voyaient pas forcement. Du moins, qu'ils ne voyaient pas forcement les mêmes. Du coup, comment savoir ? On ne peut pas plaire à tout le monde. Mais à soi, si.
Quand j'ai commencé à me maquiller, un ami à qui je tiens énormément, m'a dit que j'étais superficielle et que j'allais devenir comme toutes les petites pouffes que l'on voit dans la rue. Sympa, non ?
Mais cela ne m'a pas démontée et j'ai tracé ma route. Depuis, je suis un peu une make-up addict, comme on dit. Je ne me maquille pas beaucoup, mais le peu que je fais me fait me sentir bien dans ma peau, et ça, c'est le plus important.

Peut-être que vous ça passera par aller chez le coiffeur, changer de garde-robe, ou même vous refaire faire le nez. Mais toutes ces pratiques se valent.

Je ne serais pas capable de décrire ce sentiment léger qui vous englobe lorsque vous êtes en accord avec vous même. Le ciel devient magnifique, les regards des autres vous semblent flatteur et non agressif, et vous arrivez même à plaindre cette pauvre femme aigrie qui vous fusille du regard par jalousie. Nous ne devrions pas a avoir honte de ce que nous sommes. Chacun a du beau en lui, du charme. N'avez-vous jamais remarqué cette laideur de certains acteurs qui les rendent si charismatiques et irrésistibles ? Je sais que charisme et beauté ne sont pas synonymes. Mais le rendu est le même: on se comme sur un petit nuage.

Le tout est de trouver comment s'aimer. Moi ça passe en régime et palette de maquillage, en fringues et en chaussures, et surtout, le plus important, un sourire.

"Il n'y a que les esprits légers pour ne pas juger sur les apparences. Le vrai mystère du monde est le visible, et non l'invisible."

Oscar Wilde

J'ai toujours rêvé de faire un blog mystérieux. Le genre de blog avec un design sympa, une petite citation d'un célèbre inconnu, une photo et des petites étoiles pour pigmenter un peu. Le genre de blog qui ne raconte rien, qui ne fait que partager une musique, une pensée, et qui donne envie d'en savoir plus. Oui mais voilà, le plus n'est jamais là.
Moi, j'ai toujours besoin d'en écrire trop pour ne rien dire. Je ne sais pas m'exprimer.

Voyez vous, j'ai toujours des dizaines de choses à dire. Sur tous les sujets. Fait plutôt rare, d'ailleurs, pour une personne si jeune. J'ai un avis sur tout, une curiosité maladive pour la nouveauté, le monde, les gens. Mais j'ai aussi un gros problème: je suis timide.

La preuve est en, que pour pouvoir vous parler librement, j'ai ouvert ce nouveau blog, sans le dire à personne. Parce que ma timidité n'est pas tant avec des inconnus, non ceux-ci m'indiffèrent. C'est avec les gens que je connais, que je croise dans la rue, avec qui j'ai un lien, particulier ou quelconque. Mais physique. Prenons un exemple: Je ne bafouille absolument pas pour demander l'heure à quelqu'un dans la rue. Non, aucun problème. Je ne suis pas timide avec l'inconnu. En revanche, si une jeune personne de ma fac -inconnue aussi, mais de ma fac- vient me dire bonjour pour une raison x ou y, là, vous pouvez être sûre que je vais virer rouge pivoine. (Oui, je suis plutôt rosée!) Alors lorsqu'en plus il faut que je donne mon opinion sur quelque chose, c'est le vide sidéral. Intergalactique, même. Je reste sans-voix. Mes idées se brouillent, je me mets à avoir chaud, mon coeur s'accélère, et je passe pour une nouille.
Je ne dis jamais ce que je pense à ceux qui comptent vraiment, impossible. Les autres en entendent de toutes les sortent, mais ceux à qui je voudrais véritablement parler, rien.
Alors me voilà à déblatérer des lignes sur mon clavier, comme depuis des années, car c'est là que je me sens à l'aise. Derrière mon clavier. Et avouer que pour avoir des relations d'homme à homme, le clavier, c'est pas ce qu'il y a de mieux !

La vérité, c'est que j'ai l'impression de jouer un rôle. A longueur de temps. Je ne suis pas moi, je suis cette muette cérébrale, celle qui n'a pas d'opinion, qui pense ses blagues sans les énoncer, qui sourit en silence, voir qui rit sans émettre un son. Et vous avez bien raison: ça fait détraquer. Et même si je m'y suis accommodé, ce silence est pesant.
Lorsque je regarde les autres, j'ai l'impression que tout est simple. Que l'on peut tout dire sans retenu, que les mots n'ont pas d'importance. Pourtant c'est faux, chaque mot compte. Des fois, une simple parole malheureuse peut faire tourner une relation amicale au vinaigre, alors que cela ne devrait jamais avoir eu lieu. S'exprimer me semble dangereux.

Dire "je t'aime" à quelqu'un m'a toujours parut le meilleur moyen de le faire fuir. Ce mot vient toujours trop tôt. Car avant les mots, il y a les gestes, les sentiments, les pensées, et tout ce qui nous fait être. Pour la parole, c'est pareil. Je ne peux pas exprimer mon idée si je sais que la personne n'est pas préparée à l'entendre. Alors je ne dis rien. Et j'observe les autres en jouant mon petit rôle de fille sage.
Je ris lorsque les autres rient, je parle tel un automate, en évoquant quelques banalités sur la vie, le temps, les cours, le beau gosse de la salle voisine, comme n'importe quelle personne, au fond.
Et le temps passe. Et le fond reste creux.

Mais avouez que vous aussi, vos rapports sont ainsi. Les amis, les vrais, ceux à qui vous pouvez tout dire, sont rares. Un, voir deux. Rarement plus. Les autres sont justes comme tous les autres. Superficiels. On parle, on rit, on raconte nos peines, nos joies, mais tout ceci n'a pas de sens, pas de fond, pas de vie. Qu'est-ce que vous pouvez bien en avoir à faire de l'opinion de Mlle X sur cette question qui vous taraude ? Au fond, elle n'est personne, elle ne compte pas. A ce demander qui compte vraiment. Qui sont ces personnes avec qui on peut tout dire ?

Aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours su que la vie était dure. Notre chemin est semé d'embuches, petites ou grosses, on se bat sans cesse pour avancer. Parfois moins, parfois plus, mais je suis aussi persuadée d'une chose: la vie est faîte pour être vécue. Sinon on ne serait pas là, n'est-ce pas ?

Je n'ai qu'une misérable petite vingtaine d'années, et pourtant, j'ai déjà des centaines de lignes à écrire sur cette vie qui nous anime tous, et qui nous quitte un jour. Mes écrits ne seront pas innintéressants, j'en suis persuadée. Pas que j'ai un égo sur-développé, des chevilles aussi enflée que celles d'un éléphant, ou que sais-je encore, mais les idées des autres sont toujours interessantes à lire. J'espère que moi aussi je vous ferais réfléchir, tout comme ces millions d'autres écrits. Car au fond, c'est ceux-ci que l'on retient. Ceux qui parlent de vous, de nous, de moi et d'autres. Nous ne sommes peut-être pas grand chose, mais nous avons tous ceci en commun: notre vie.

Vous l'avez sans doute compris, c'est de ma vie dont je vais parler ici. Toute ma vie. Les côtés positifs, comme les côtés les plus sombres. Mes joies, mes peines, tout. Certains diront journal intime, mais si il était réellement intime je doute que vous vous reconnaîtriez aussi bien dans ce qui va suivre ces prochains jours. Tout ce que j'espère en écrivant et en tenant à jour ce nouveau blog, c'est montrer la facette commune qui est en chaque être humain. Projet ambitieux, n'est-ce pas ? Pourtant je suis persuadée que l'on se ressemble tous et que ma vie vous intéressera autant que la votre m'intéresse.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture...

Lily